Le papier fait de la résistance

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Il y a une semaine, nous étions à Barcelone pour la naissance de nos nouveaux carnets...

C'est toujours un moment de partage et d'excitation que de voir nos carnets façonnés sous nos yeux par notre imprimeur barcelonais.

Rendez-vous mardi pour découvrir le résultat de ce savoir-faire !

Et retrouvez en attendant nos gammes de carnets, cahiers et calepins classiques sur notre boutique en ligne. 

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A force de voir Thierry Chopain gribouiller sur ses carnets avant de se lancer dans le design des logos qu'il imagine, nous avons voulu en savoir plus sur son parcours de graphiste et son rapport (forcément intéressant) avec Le Papier. 

Vous pouvez retrouver ses très belles créations sur son site internet et son Behance et découvrir le travail imaginé pour des marques comme Vuitton, Issey Miyake, ou L'Oréal... 

Qui es-tu et quel est ton parcours ? 

Cela fait plus de 10 ans que je suis dans le métier de la communication. J'ai commencé en agence sur Paris, je suis passé par plusieurs types de boîtes en étant assistant de directeur artistique, un gros mot pour dire graphiste... J'ai commencé à travailler pour du luxe (Vuitton, Renault,...) mais c'était compliqué d'avoir une vision d'ensemble du projet, et difficile donc de suivre l'évolution de A à Z. Après avoir fait une grosse entreprise, je suis rentré dans une petite structure où j'ai été directeur artistique pour de l'événementiel. Après quelques années, je me suis lancé en freelance pendant une durée 3 ans, et j'ai rejoint une petite structure qui faisait partie d'un gros groupe (ça, je n'avais pas encore fait!). J'étais au final après toutes ces expériences fatigué de travailler sur de gros lancements qui duraient plusieurs mois et la vie parisienne ne me convenait plus. Je me suis dit qu'il fallait que je change de métier ou de positionnement. Je suis donc venu à Lyon, en indépendant pour proposer mes prestations sur-mesure.

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Quelle est ta journée-type ? 

Il y a toujours une journée type ! J'aime bien prendre mon temps sur mes projets pour être sûr de rendre quelque chose de qualitatif. Le matin est consacré à l'inspiration : des croquis, Behance, des magazines d'art... Je me nourris sur les tendances, sur ce qui convient à mon client. Ensuite je "digère" cette inspiration pendant quelques jours et je réutilise ce que j'ai vu, ça passe aussi par quelques croquis. J'essaie le plus possible de me documenter, de prendre du recul et parfois ça peut passer par la lecture, aller au cinéma... C'est de la nourriture intellectuelle. Et après, je me mets au travail. 

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Quelle est ta relation avec Le Papier ? 

Elle est très importante pour moi même si elle est venue tardivement. J'ai commencé dans le print, c'est la base de ma formation de graphiste et que je ne retrouvais plus en agence. Il me manquait donc le côté créatif pur du papier. Il ne faut pas oublier que ce support numérique est un outil, ce n'est pas ça qui développe tes concepts. En étant indépendant, j'ai réintroduit le papier dans mes habitudes et mon quotidien : gratter du papier, tester les logos sur papier,... et c'était beaucoup plus intéressant que d'utiliser tout de suite le support informatique. En amont, je travaille l'idée, la forme et après je la reprends sur une version numérique pour donner vie à ces éléments. Le dessin permet d'être plus proche de ton support, donner vie à tes créations et avoir une vraie identité. 

Quel est ton dernier acte de Résistance contre le tout-digital ? 

Ce que je fais tous les jours : quand j'ai un rendez-vous client, je me ballade toujours avec mon carnet alors que tout le monde a un ordinateur. On me demande même quel est mon métier quand les gens voient ça. Ca fait très old school mais c'est plus sympa ! Et ce qui est important, c'est le geste. Et si je m'ennuie, je peux au moins faire des petits dessins. 

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Le mea culpa du Papier

Oui, nous prônons depuis la création de la marque le 18 juin 2013 la résistance contre le tout digital... Nos carnets, calepins, agendas, calendriers sont nos fers de lance contre l’invasion des claviers, écrans, câbles, mails, notifs incontrôlables....et nous en passons.

Mais oui, nous avouons, nous avons collaboré. Parce que le projet est intelligent et, ne soyons pas de mauvaise foi, le digital ouvre souvent de belles perspectives pour enrichir la découverte de contenus et la connaissance des clients.

Voici le premier carnet connecté.

Dans le cadre du meeting Luxepack à Monaco du 21 au 23 septembre, Selinko (solution et plateforme d’intégration NFC) en partenariat avec NXP (leader mondial de la fabrication de semi-conducteurs) nous a fait concevoir 200 carnets personnalisés gris souris embossés d'or et dotés d’une puce NFC directement intégrée dans la couverture.

Lorsqu’elle est scannée par une appli mobile cette puce NFC est capable de transmettre des informations sur l’authenticité du carnet et de proposer à son propriétaire des contenus enrichis voire un accès sécurisé à l’e-boutique…

Poursuivre et améliorer la relation client dès la 2ème de couverture, diffuser en circuit fermé des informations exclusives, prouver que votre carnet sort bien de nos ateliers, c’est joli, surtout sur Le Papier.

MEA CULPA... Le Papier x Selinko from Le Papier on Vimeo.

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Madame Dessine, alias Magalie, a commencé à dessiner sur ses cahiers de classe dès la primaire. Puis, elle a continué à Montréal en parallèle de ses études. De fil en aiguille, elle commence à dessiner pour des petits créateurs de mode et des évenements culturels montréalais. Jusqu'à ce que l'illustration prenne toute la place dans sa vie pour notre plus grand bonheur !

Nous vous laissons découvrir ses dessins réalisés pendant la Fashion Week : de la mode et de la poésie, le tout sur un carnet Le Papier ! 

 

Sa page Facebook

 

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Découvrez nos précédentes collaborations et personnalisations.

En savoir plus sur la personnalisation de carnets, nos modèles et nos délais.

Télécharger notre book des carnets personnalisés

Sylvain Lachaud est un passionné de maroquinerie qui défend les valeurs de l'artisanat et du fait-main. Nous l'avons écouté avec curiosité parler de son métier, de ses journées... 

  • Quel est votre parcours, comment êtes-vous arrivé à la maroquinerie?

J’ai fait un BTS agricole, mais à la sortie de l’école c’était un peu la crise dans le monde de l’agriculture. Donc, j’ai travaillé dans la grande distribution pendant 2 ans avant de retourner dans l’agriculture. Mais au bout d'un de moment, j’ai tout changé. De carrière, de vie. J’ai été magicien, jongleur, barman, je suis passée de la location de motos, à la photographie, aux campings...

Puis un jour j’ai rêvé d’un sac. Je me suis réveillé et j’ai dit à ma compagne « J’ai rêvé d’un sac, je vais te le faire. ». Et je lui ai fait ce sac. Pour Noël elle voulait un cartable, donc je lui ai fait un cartable. Après, j’ai continué à bricoler un petit peu et j’ai trouvé un atelier qui m’a formé à la maroquinerie pendant un an. Le dernier atelier artisanal de Lyon : l'Atelier Grech

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Et maintenant, cela fait 8 ans que j’ai ouvert LS Artisan Maroquinier à Croix-Rousse. J’ai commencé tout seul, avec du sur-mesure et de la réparation de sacs vintages. 

  • Quelle est votre journée type ? 

Une fois au travail, je n’ai pas de journée type à part mes horaires d’ouverture. Mais dans cette journée, j’ai une vie d’entrepreneur : administration, rendez-vous avec les fournisseurs, et ensuite on se répartit les tâches entre nous. En fait, je fais tout ce qu’ils ne veulent pas faire… Nous sommes tous polyvalents, mais certains sont super forts dans la créativité (il nous montre un sac Louis Vuitton qu’ils sont en train de réparer…). 

  • Quelle est votre histoire d'amour avec le Papier, les carnets de note ? 

J’utilise des carnets quand je pars en voyage. Je pose l’instant, des phrases qui résument une pensée, … c’est bizarre car je ne suis pas littéraire mais c’est comme un croquis. J’essaie de décrire une ambiance par quelques mots sur ce que je ressens sur le moment. 

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  • Quel est votre dernier acte de résistance contre le tout-digital ?

Le digital, c’est pour moi un mal devenu nécessaire. Aujourd’hui, on ne peut pas passer outre la communication sur internet, Facebook… Je ne lutte pas contre l’informatique, par contre je lutte contre tout ce qui est mondialisation dans mon petit coin. Ici, tout est fabriqué en France. Même les canettes viennent du marché, j’ai fabriqué les meubles, l’établi est celui de mon arrière grand père, tout est fait ici, par nous.

Le seul produit qu’on vend qui ne vient pas de nous, c’est le cirage qui vient quand même du centre de la France. Après, tous nos cuirs sont des cuirs made in France, que je vais chercher chez un négociant basé à Brignais. L’autre partie de nos cuirs vient d’Italie, et nous travaillons en local quand il s’agit de sérigraphier le cuir. Voilà mon dernier acte de résistance : dès qu’on peut agir local, on le fait. 

Retrouvez LS Artisan Maroquinier à Lyon, dans le quartier Croix Rousse au 17 rue Dumont. 

http://www.ls-artisan-maroquinier.com/fr/ 

Il n'est pas rare que Le Papier fait de la Résistance soit contacté pour réaliser des carnets personnalisés suite à une nouvelle identité de marque. Souvenez-vous des calepins réalisés pour la nouvelle image des Galeries Lafayette...

Cette fois-ci, c'est l'agence d'évenementiel Imagine & Sens qui a fait appel à nous pour décliner leur nouveau logo sur nos carnets ! 

Leur logo, un assemblage onirique de plusieurs silhouettes en ombres chinoises... Une autruche, un rhinocéros, une contorsionniste et un suricate : absolument tout ce qu'il vous faut pour une communication étonnante et un évenementiel dément ;)

Merci Imagine & Sens et bravo pour votre fresh start !

Toutes les photos du carnet personnalisé :

 

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Aujourd'hui nous vous proposons de découvrir l'oeuvre de Perrine. Une oeuvre, oui, qui rappelle les journaux de bord des premiers explorateurs où tous les détails de leurs voyages étaient consignés. Après l'Entreprise des Indes, voici l'Entreprise des terres asiatiques de Perrine dont notre carnet Le Papier est fier d'être le témoin privilégié. 

Welcome back Perrine et appelez-nous quand vous repartez, un carnet vierge voudra sans aucun doute intégrer votre bagage.  

Toute son aventure sur sa page Facebook

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Où êtes-vous partie ? Et combien de temps? 

Au total, je suis partie 256 jours, presque 9 mois, du 5 novembre 2015 au 21 juillet 2016 précisément.

L’idée de ce voyage m'est venue il y a déjà quelques années quand j’étais fatiguée d’être sous pression et passer ma vie à travailler. Je me suis dis que j’avais bien mérité un break et surtout j’avais besoin de m’aérer le cerveau. Après 4 années à Singapour j’ai eu envie de rentrer vivre en Europe, mais avant je voulais prendre le temps d’explorer cette région du monde que j’aime tant, l’Asie. Mon parcours a été ensuite assez rapidement décidé car soit ce sont des pays que j’affectionne particulièrement et dont j’ai eu envie d’en savoir plus, soit des pays dont j’avais juste visité une ville par exemple mais qui m’avait donnée envie de revenir, soit des pays que je n’avais pas encore eu le temps de voir et qui m’avait toujours attirée.

Le début de mon parcours a été une évidence dès le départ: comme c’était une première pour moi ce voyage en solo, je voulais commencer par un pays ‘facile’ et que je connaissais déjà, l’Indonésie. D’autant que début novembre est l’anniversaire d’un très bon ami qui vit a Bali alors j’ ai décidé que c’ était une bonne occasion pour démarrer. Ensuite d’une façon assez logique je suis remontée vers Bornéo (partie malaysienne), Le Laos, le Cambodge, le Vietnam, le Myanmar et ensuite un peu plus de 2 mois en Asie du Nord, Corée du Sud et Japon. J’ai passé 6 semaines en tout au pays du soleil levant car c’était l’occasion de voyager avec mes amies Japonaises, mais aussi de rester plus longtemps a Tokyo pour y prendre des cours de peinture à l’encre. J’ai fini par une étape sur le chemin du retour vers la France à Dubai pour voir des amis, et ensuite arriver à Lyon.

 
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Quel rôle a joué votre carnet dans votre périple ? 

Mon carnet a tenu un rôle majeur dans mon voyage car il est devenu très rapidement mon journal de bord. D’un côté je notais toutes mes dépenses pour pouvoir gérer mon budget (j’ai des pages et des pages de dépenses très detaillées), et de l’autre mon journal quotidien. En fonction des jours je racontais mes aventures, mes émotions, des anecdotes ou bien ce qui me passait par la tête. J’ai aussi recommencé à dessiner grâce a lui. Je ne m’étais pas laissée de temps depuis des années de prendre mes crayons et mes pinceaux, et là enfin je m'y suis remise. Les premiers dessins sont très mauvais mais plus j’avance, plus je dessine plus j’affine mon trait. Il a fallu aussi que je trouve le parfait crayon qui allait avec mon carnet, un black ink 0.25 de chez Muji. Mon carnet a été aussi un très bon compagnon de voyage car il était toujours là avec moi. Même dans les endroits les plus perdus, que ce soit au fin fond de la jungle ou dans les montagnes, même quand je n’avais ni électricité ni wifi. Maintenant que mon voyage est terminé, il est la preuve de cette merveilleuse aventure, la concrétisation de tous ces jours passés sur les routes d’ Asie.

Enfin, mon carnet est un cadeau d’un couple de grands voyageurs qui me sont très proches, donc c’etait un peu comme s’ils étaient toujours avec moi.

 
 
 

Pourquoi allier le digital (nous pouvions suivre votre périple sur Facebook) et l’écriture sur papier ? 

La partie digitale a eu pour objectif de pouvoir partager ce que j'ai vécu avec le monde, mes amis, ma famille mais l’écriture était beaucoup plus intime. J’ai écrit pour moi, un peu comme une thérapie. J’ai été enchantée de faire ce voyage toute seule, pour me retrouver face à moi-même et écrire a été un plaisir quotidien, au travers duquel j’ai pu exprimer ce que jamais je ne ferais sur un réseau social. 

 
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Quel est votre dernier acte de résistance contre le tout-digital ? 

Mon acte de résistance contre le tout-digital est le dessin. Peindre, sentir l’odeur de l’encre, le bruit du pinceau sur le papier, son grain, la sensation du crayon, je suis sûre que le digital ne remplacera jamais ça. Retrouver des sensations simples mais vraies.

Ce voyage aussi en quelque sorte a été un acte de résistance car j’ai laissé de côté la grande majorité du temps mon téléphone pour aller au devant de nouvelles rencontres, ouvrir les yeux et découvrir le monde, le vrai.

 
 
 
Des carnets personnalisés sobres et élégants pour Allianz, la célèbre entreprise d'assurances.
 
Pour la direction de l'organisation, Allianz a souhaité personnaliser des carnets Le Papier et a choisi 3 couleurs de carnets.
 
Bleu, gris, et noir pour reprendre les codes de leur identité graphique !
 
Merci Allianz pour cette belle personnalisation de carnets.
 
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Tous les carnets personnalisés : 
 
Roxane, alias Les Gnous, continue à nous être fidèle depuis maintenant 3 ans et à gribouiller sur nos carnets Le Papier !
 
Cette fois, elle a noirci (... ou pas!) les pages de notre carnet en édition limitée avec Thao-Van (qui est en rupture de stock!).
 
Quelques pages pour résumer un été haut en couleur.
 
C'est toujours un plaisir de retrouver son style de dessin sur nos carnets de note :)

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